Les datacenters de demain seront plus écologiques

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Les datacenters de demain seront plus écologiques

L’intensification des usages informatiques par des milliards d’internautes a conduit à l’explosion du nombre de datacenters à travers le monde, générant de nouvelles préoccupations écologiques, auxquelles les professionnels du secteur doivent trouver urgemment des solutions efficaces.

1,5 % de la consommation d’électricité mondiale imputables aux datacenters

Pour fonctionner, un datacenter nécessite en effet une quantité très importante d’énergie, d’une part pour alimenter les milliers de serveurs qu’il contient, mais également pour rafraîchir les salles où ils sont placés afin d’assurer le maintien en condition opérationnelle des équipements et leur performance.

Afin de bien saisir l’enjeu, intéressons-nous aux chiffres. En 2010, leur consommation d’électricité représentait 1,5 % des dépenses énergétiques mondiales ; or, la majeure partie de cette énergie devenue chaleur a impérativement dû être évacuée, notamment dans l’atmosphère, provoquant des bouleversements écologiques importants.

Pourtant, la généralisation de la virtualisation, du Cloud computing et de l’externalisation de l’IT par les particuliers comme par les entreprises, favorise l’accélération du déploiement de nouveaux datacenters pour fournir la capacité de stockage, la puissance de calcul et le haut débit dont ils ont besoin.

La réduire de la dépense énergétique des datacenters en priorité

Face à cette croissance impossible à arrêter, les grands opérateurs de l’informatique et des télécoms ont commencé à adopter des solutions innovantes et écologiques.

La priorité a été accordée au système de refroidissement, qui mobilise la moitié de l’électricité consommée par chaque centre. Les climatiseurs traditionnels, qui aspirent l’air chaud d’un côté et apportent de l’air froid de l’autre sont remplacés par des dispositifs plus intelligents et moins énergivores.

La technologie freecooling a ainsi fait son apparition : se basant sur l’écart de température entre l’air à l’extérieur et à l’intérieur du bâtiment, elle exploite le premier pour refroidir le second. L’économie d’énergie potentielle est estimée à 30 %, en particulier dans les constructions verticales, au meilleur tirage naturel. Et économie d’énergie induit évidemment économie financière.

En parallèle, afin de réduire le nombre de serveurs actifs, éviter la sous-utilisation et par conséquent, minimiser la dépense énergétique, la mutualisation des ressources est poussée au maximum. Le datacenter Capgemini au Royaume-Uni est un exemple en la matière ; constitué de modules amovibles, il s’adapte à la demande en un délai-record. Économique, écologique, et très flexible !

Le solutions d’avenir : récupération et énergie verte

D’autres acteurs appliquent le précepte du « rien ne se perd, tout se transforme ». Ils récupèrent ainsi l’air chaud rejeté par les salles de serveurs et le redistribuent ailleurs où il devient source de chauffage et d’énergie.

Les exemples de « recyclage énergétique » réussis se multiplient. À Disneyland Paris, 600 000 m² de bâtiments sont chauffés par la chaleur dissipée par un datacenter voisin et exploité par le fournisseur d’énergie Dalkia. De même, les employés de la société CELESTE utilisent la chaleur produite par le datacenter haute densité Marilyn pour se chauffer.

Du côté de la commission européenne, le projet GreenDataNet devrait permettre à l’horizon 2017 de remplacer 80 % de l’énergie utilisée par les centres de traitement de données par des énergies renouvelables, dont le photovoltaïque.

Sources :

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